Académie Pontificale pour la Vie et ethique / bioethique
Bioéthique à l’international
ÉTHIQUE / Bioéthique au burkina faso
Les concepts Éthique et Bioéthique ne sont pas seulement des mots « à la mode » ! Si leur usage, dans les milieux politique, scientifique comme socioéconomique nous surprend quelquefois,
c’est la manifestation d’une conscience de plus en plus vive de la responsabilité de l’homme devant les questions touchant la vie en général, et la vie humaine en particulier, de manière centrale !
Message de son Excellence, Monseigneur Justin KIENTEGA,
Evêque du diocèse de Ouahigouya
Président de la Commission Episcopale pour la Pastorale de la Santé
Les concepts Éthiques et Bioéthiques ne sont pas seulement des mots « à la mode » !
Les concepts Éthique et Bioéthique ne sont pas seulement des mots « à la mode » ! Si leur usage, dans les milieux politique, scientifique comme socioéconomique nous surprend quelquefois, c’est la manifestation d’une conscience de plus en plus vive de la responsabilité de l’homme devant les questions touchant la vie en général, et la vie humaine en particulier, de manière centrale !
Le concept de « bioéthique » est formé de deux mots grecs : « bios » signifiant vie et « êthikos », « ethos » éthique qui se réfère à l’étude des comportements, aux us et aux mœurs. Le mot bioéthique a été cogné en 1970 par Van Rensselaer Potter, un médecin américain, qui l’utilisa pour la première fois dans ses deux livres intitulés : « Bioethics : Bridge to the Future », Bioéthique: un pont pour l’avenir; et « Bioéthique, science de la survie » dans le but de créer une conjonction entre la connaissance biologique et les valeurs humaines. La bioéthique serait le pont jeté entre ces deux concepts : entre la Bios et l’Ethekos qui prend en compte : d’une part la vie et d’autre part, les valeurs et la manière avec laquelle l’ensemble de l’humanité devrait s’y prendre pour bien gérer et préserver la Bios. La bioéthique serait donc un nouveau type de sagesse qui montrerait à l’humanité comment utiliser les nouvelles connaissances scientifiques pour assurer la survie du vivant dans le cosmos.
La science moderne, en particulier, semble revêtir un nouveau pouvoir (un biopouvoir), au point de vouloir énoncer de nouvelles normes éthiques, en indiquant les « véritables problèmes éthiques » ! « Depuis la découverte de l’ADN (Acide désoxyribonucléique) recombinant, l’homme a entre ses mains une force extraordinaire, une épée à double tranchant. Désormais, le généticien peut « créer » de nouveaux génotypes, diagnostiquer et soigner des maladies héréditaires, élaborer des vaccins, des enzymes, des hormones, des anticorps monoclonaux, cloner des animaux supérieurs, … tout comme il peut fabriquer la bombe biologique pour détruire et changer la face de la terre. Bref, l’avenir de l’humanité semble être entre les mains de ces hommes de science. »
Le dilemme éthique est cependant présent à tous les niveaux, comme l’épée de Damoclès suspendu au-dessus de nos têtes. Quelle serait par exemple, l’impact futur des sciences appliquées, les biotechnologies modernes sur la biosphère (écosystème, biodiversité, eaux, plantes, animaux, insectes, air, couche d’ozone…), toutes choses ayant un impact indéniable sur la santé humaine ? En d’autres mots, la recherche scientifique, l’innovation, la biotechnologie moderne, les nanotechnologies, le NBIC … contribueront-elles à promouvoir l’écologie, la santé humaine et animale ou comploteront-elles avec la nature pour un anéantissement, une extinction de la vie sur la terre comme l’avancent déjà certains scientifiques ? Tout ce qui est scientifiquement concevable et techniquement faisable par les chercheurs, est-il éthiquement acceptable selon nos valeurs humaines ? Certes, « Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme » (François Rabelais) et déchéance de l’humanité. Toutes ces avancées exponentielles des sciences et des technologies modernes deviennent de plus en plus incontrôlables, aussi bien par les chercheurs eux-mêmes, acteurs et protagonistes de la recherche, que par les gouvernants politiques et les Institutions Internationales. Certes, les nouvelles frontières de l’ingénierie et des technologies avancées qui se dessinent sont pleines de promesses. Cependant, elles nous font percevoir des enjeux multiformes, et elles soulèvent d’énormes défis éthiques, bioéthiques et déontologiques.
En voici quelques liens qui aiguiseront sans doute notre appétit :
Documents UNESCO
Documents OMS
Documents vatican
Documents Éthique / Bioéthique
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